Ils se dressent tels des corps élémentaires et schématisés. Symboliques et volontairement archaïques : ce qui compte, c’est d’en suggérer les grandes parties : tête, tronc ou nombril, pieds. L’axe de la colonne, central, permet de structurer l’ensemble.
Ils sont suspendus ou posés – par paires – couples alors définis, sobres ou papillonnant. En famille aussi, parfois, où chaque membre joue sa partition.
Solitaire aussi, comme la planche de l’Autoportrait aux rubans. En chêne magnifique, elle parlait d’elle-même, par sa forme et son inclinaison posturale, déjà presque en marche. Simplement rehaussée de fils et de nœuds, autant d’échos de l’enfance.
Les Pupe sont à mi-chemin entre statuettes et poupées. Ce sont de simples bâtons de balustrade « habillés ». Leur forme initiale est parlante, leur silhouette – tête, taille creusée, hanches – s’exprime simplement – leur couleur d’encre noire les sculpte davantage. Rubans noués, ganses clouées et cloutées, perles de bois, petite traîne … Les voilà corsetées et vêtues, posées et posant pour une photo de groupe.